Alors que l’Ontario, la Nouvelle-Écosse et la Colombie-Britannique ont décidé d’intégrer l’apprentissage de la programmation informatique au cursus scolaire du primaire et du secondaire, le Québec y réfléchit encore. Hugo Lapierre, doctorant en éducation à l’UQAM, propose trois arguments en faveur de cette intégration. Parmi ceux-ci, on retrouve la nécessité de former un plus grand nombre d’employés possédant des compétences en programmation afin de répondre aux besoins croissants du marché du travail. «En effet, le savoir technologique, en particulier dans le secteur des hautes technologies, stimule depuis plus de 20 ans la croissance économique en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde», écrit-il. Mais encore faut-il que les enseignants soient assez outillés pour transmettre ce savoir complexe à nos élèves. 

Les fondateurs d’entreprises en démarrage, ou start-up, ont trop souvent tendance à préconiser une approche par essai-erreur plutôt qu’une méthode structurée d’étude préalable du marché. Or, «l'absence de marché est la deuxième raison, après celle du manque de financement, susceptible d'expliquer l'échec du parcours entrepreneurial», écrit Philippe Massiera, chercheur en marketing entrepreneurial à l’UQAM. La logique de lancer rapidement son entreprise quitte à ajuster son modèle d’affaires par la suite n’est donc pas toujours gage de réussite. Il est en effet crucial, dans un premier temps, de collecter toute l’information pertinente liée aux différents profils de clientèle ainsi qu’à la concurrence potentielle. Une approche disciplinée est de mise, afin d’éviter de faire fausse route! 

Morue au large de Terre-Neuve, sardine de la Californie, hareng de printemps en Norvège; depuis une cinquantaine d’années, plusieurs stocks de poissons se sont effondrés à l’échelle mondiale. La cause? Leur surexploitation, notamment. C’est qu’il faut savoir que l’être humain a tendance à sous-estimer les biens et services que la nature lui procure. Et cette évaluation inappropriée «compromet la capacité de l’humanité à réaliser ce que j’appelle une «infinité de poissons»: transmettre à nos enfants et petits-enfants un océan sain afin de leur donner la possibilité de perpétuer cette pratique», écrit Rashid Sumaila, chercheur en économie des pêches à l’Université de la Colombie-Britannique. Mais tout n’est pas perdu. L’humanité est dotée de l’empathie et de l’intelligence nécessaires pour garantir une infinité de poissons aux générations futures. Encore faut-il adopter les mesures adéquates pour y parvenir. 

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• La physique quantique explore le comportement de l’infiniment petit, un terrain parfois glissant. C’est qu’il faut savoir qu’à chaque fois que l’on cherche à interagir avec les atomes, on modifie la manière dont ils se comportent. Mais ceci peut avoir des avantages, explique Léa Bresque de l’Université Grenoble Alpes. L’auteure nous fait découvrir les «moteurs quantiques», un phénomène qui permet, en mesurant des atomes, de leur transférer de l’énergie. L’intérêt de ces moteurs? On peut les utiliser pour amplifier la lumière d’un laser, par exemple. 

Bonne lecture !

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