Nous assistons à l'émergence d'une nouvelle génération de désinformation qui chamboule nos repères, écrivent Nadia Naffi, de l’Université Laval et Ann-Louise Davidson, de l’Université Concordia. Il s’agit des deepfakes, ou hypertrucages, soit des enregistrements audio et vidéo de personnes réelles prononçant et exécutant des choses qu'elles n'ont jamais dites ou faites, créés à l'aide d’algorithmes. Cela peut être innocent, ou carrément malveillant, dénoncent les auteures, qui estiment que la pandémie de Covid-19 a fait exploser le genre, amenant une abondance de fausses nouvelles dangereuses, notamment sur les vaccins. «La technologie
devient de plus en plus sophistiquée et accessible et permet aux individus et organisations mal intentionnés de créer et diffuser des tromperies, alors que notre société n'est pas équipée pour agir avec discernement contre ce phénomène.» Outre les tentatives, venues des géants du numérique, de désactiver les faux comptes, la solution demeure l’éducation numérique. «Elle a l'avantage de se pencher sur le problème à sa source.»
Elles ne sautent pas sur les humains, ne vivent plus seulement en forêt, et elles sont présentes dès le mercure au-dessus de zéro. Et toutes ne sont pas infectées, tant s’en faut, par la maladie de Lyme. Vous avez sans doute reconnu les tiques, sur qui plein de faussetés circulent, explique Kirsten Crandall, de l’Université McGill, qui s’emploie à les démystifier. Car avec le beau temps revient notre crainte d’être mordu par une tique infectée lors de nos activités en plein air. «Avec les changements climatiques, on prévoit que les maladies causées par les tiques vont se répandre davantage au Canada», écrit l’auteure, qui estime que la
prévention reste la meilleure arme contre «nos amis suceurs de sang»: répulsifs pour insectes, vêtements longs et auto-examen minutieux. Et si vous êtes mordus, utilisez la pince pour extirper la bestiole, surtout pas vos doigts!
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Le ramadan, le mois le plus sacré de l'islam, a débuté et pour la majorité des musulmans, cela signifie de jeûner du lever au coucher du soleil. Ayaz Safi, expert en sport et en nutrition à l'Université de Westminster, donne quatre conseils aux musulmans pour demeurer en bonne santé: manger de manière équilibrée (glucides, légumes, protéines) éviter la malbouffe, bouger et planifier les repas en fonction de ses besoins énergétiques.
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Les études montrent qu’en France -mais c’est dans doute le cas partout ailleurs- 58 % des garçons et 45 % des filles ont vu leur première image pornographique en ligne avant l’âge de treize ans. Un constat qui représente un risque comportemental, sexuel et psychologique et sur lequel il faut s’interroger, souligne un trio de chercheures de l’Université de Lorraine.
Bonne lecture !
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Visage abstrait de l'Intelligence Artificielle créé par un système d'apprentissage machine réseau neuronal, alimenté par des données volumineuses, icône moderne, fond d'illustration 3d DeepFake Virtual Assistant.
Shutterstock
Nadia Naffi, Université Laval; Ann-Louise Davidson, Concordia University; François Berger, Université Laval
Les hypertrucages permettent aux individus et organisations mal intentionnés de créer et diffuser des tromperies. Or, la société n’est pas équipée pour agir avec discernement contre ce phénomène.
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Kirsten Crandall, McGill University
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L’iftar est le repas qui marque la fin du jeûne.
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Ayaz Safi, University of Westminster
Consommer des aliments riches en nutriments et planifier nos repas sont déjà deux excellentes façons de prendre soin de votre santé ce mois-ci.
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58 % des garçons et 45 % des filles auraient vu leur première image pornographique avant l’âge de 13 ans. Quels en sont les risques et comment mieux en protéger les adolescents ?
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À lire en anglais sur The Conversation Canada
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Francesco Biondi, University of Windsor
As remote work continues through the pandemic, workers are experiencing burnout and fatigue brought on by excessive periods of time spent online.
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