Le taux de participation aux élections municipales a été, dans l’ensemble, catastrophiquement bas, se rapprochant dangereusement des scores obtenus lors des élections scolaires. Ils étaient si misérables que cela a incité le gouvernement à abolir les commissions scolaires. Bien sûr, on n’abolira pas les villes, mais peut-être est-ce temps d’insuffler un peu d’éducation civique.

Or, le nouveau cours en éducation à la citoyenneté pourrait être l’occasion à saisir, écrit Frédérick Guillaume Dufour, de l’UQAM. Non pas pour sombrer dans le sentimentalisme, mais bien pour enseigner ce qu’est la démocratie et l’État de droit. «Dans un contexte où plusieurs observateurs constatent un recul de la démocratie à travers le monde, un cours d’éducation à la citoyenneté est une initiative qui doit être saluée», écrit-il. Il ne manque pas de thèmes auxquels les jeunes pourront être amenés à réfléchir. «S’ils peuvent le faire dans un cadre pédagogique approprié, il est difficile de trouver des raisons pour s’y opposer.» Mais l’objectif d’un tel cours devra être sobre. «Le cours doit viser à transmettre des savoirs, des méthodes et des compétences. Cette transmission engendrera inévitablement des sentiments, des malentendus, des questionnements, mais l’unique parti pris doit être pour la démocratie.»

La campagne de vaccination des enfants de 5 à 11 ans devrait commencer dès l’approbation, par Santé Canada, du vaccin Pfizer. La campagne est déjà lancée aux États-Unis. Les infections à la Covid-19 sont en hausse chez les enfants. Hier, on apprenait que 106 élèves d’une école de Val-Bélair étaient infectés. Mais même si tout indique que le vaccin est sûr et efficace pour les plus jeunes, les questions demeurent sur la pertinence de les faire vacciner, écrit Anthony Skelton, professeur de philosophie à l’Université Western qui aborde les enjeux éthiques de cette campagne. «Les autorités réglementaires canadiennes doivent s’appuyer sur des principes scientifiques et éthiques solides.» Après avoir décortiqué ces enjeux, l’auteur arrive à une conclusion fort simple: «la vaccination des enfants est, tout bien considéré, bénéfique».

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• Toujours sur la Covid-19, on en sait un peu plus sur les mécanismes provoquant ses formes les plus sévères. En cause: des problèmes génétiques et immunitaires qui influencent la production et la disponibilité d’une molécule antivirale produite par notre organisme. Une découverte qui explique notamment pourquoi l’âge constitue le principal facteur de risque d’être victime d’une forme sévère de Covid-19. 

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