The Conversation

Bonne année, chères lectrices et chers lecteurs!

Plusieurs sujets vont retenir notre attention en 2014, à La Conversation : les grands enjeux de société, d’ici et d'ailleurs, les élections américaines et leur impact sur le reste de la planète, l'état de l’environnement, toujours, les percées scientifiques, la santé, l'alimentation, la culture, la techno. Nous lançons au printemps notre nouvelle série sur les lacs, qui suscite déjà un grand engouement chez nos chercheurs, et tout au long de l'années, nous publierons les dernières recherches sur les métamorphoses du monde du travail.

Un de ces grands enjeux de société restera, en 2024, les problèmes de toxicomanie. On sait que les décès liés aux opioïdes ont fait régresser l’espérance de vie aux États-Unis, et le Canada en subit aussi les effets. La kinésiologue et doctorante en sciences de l’activité physique Florence Piché, de l’Université de Montréal, a observé dans sa recension d’une quarantaine d’articles scientifiques comment le sport peut contribuer à diminuer la consommation de drogue et d’alcool chez les toxicomanes. «Les trois-quarts des études montraient une plus grande diminution de la consommation de substance chez les personnes qui pratiquaient des activités physiques pendant leur traitement de dépendance comparativement à celles qui n’en pratiquaient pas. Il s’agit d’une option thérapeutique efficace, peu coûteuse et bénéfique.»

À lire aussi:

  • Chaque nouvelle année apporte son lot de nouvelles résolutions, et celles liées au mode de vie sont les plus populaires. Ce sont aussi les plus difficiles à tenir. Le mode de vie - sommeil, exercice, alimentation, interaction sociale - est pourtant un élément clé de la santé en général, et il peut aussi faire diminuer les risques de développer une démence, en interagissant avec la réserve cognitive, la neuroplasticité et l’inflammation.
  • Grâce à son Bureau d'art public, la Ville de Montréal détient une collection de plus de 360 œuvres intégrées tant dans ses espaces publics que dans ses édifices municipaux. Parmi elles, de nombreuses œuvres d’art interactives. Bien que divertissantes, elles peuvent devenir monotones. Voici comment les technologies numériques aident à remodeler l’expérience. 
  • Dans plusieurs régions du monde, la croyance dominante stipule qu’avoir des enfants est la clé du bonheur, et que les personnes qui n’en ont pas sentent que leur existence n’est pas satisfaisante. Mais est-ce vraiment le cas? Voici ce que la science en dit.

À lire sur The Conversation France

Bonne lecture !

Martine Turenne

Éditrice, La Conversation Canada

Notre revue scientifique indique que les personnes qui intègrent des activités physiques dans leur traitement pour la dépendance connaissent une réduction plus significative de leur consommation de substance par rapport à celles qui n'en incluent pas. (Pexels cottonbro studio)

L’activité physique, un outil thérapeutique pour traiter la dépendance

Florence Piché, Université de Montréal; Ahmed Jerome Romain, Université de Montréal

L’activité physique pourrait influencer le traitement des personnes ayant une dépendance. Il s’agit d’une option thérapeutique efficace et peu coûteuse.

Changer son mode de vie peut être la meilleure façon de retarder l’apparition de la démence ou de ne pas la développer du tout. (Shutterstock)

Changer son mode de vie peut réduire les risques de démence – mais il faut le faire maintenant

Saskia Sivananthan, McGill University; Laura Middleton, University of Waterloo

Les risques de démence liés au mode de vie sont complexes. Des facteurs tels que le sommeil, l’exercice et l’alimentation interagissent avec la réserve cognitive, la neuroplasticité et l’inflammation.

Prismatica, une installation artistique présentée en 2015 dans le Quartier des Spectacles de Montréal. (Shutterstock)

Voici comment l'IA aide à concevoir des œuvres d’art public engageantes et interactives

Burcu Olgen, Concordia University; Carmela Cucuzzella, Université de Montréal

Les œuvres d’art interactives sont fréquentes dans les espaces publics de Montréal. Bien que divertissantes, elles peuvent devenir monotones. Les technologies numériques aident à remodeler l’expérience.

Le bonheur et l’épanouissement que l’on ressent en prenant cette décision dépendront de nombreux facteurs. (Shutterstock)

Avoir des enfants rend-il plus heureux ? Voici ce qu'en dit la science

Trudy Meehan, RCSI University of Medicine and Health Sciences; Jolanta Burke, RCSI University of Medicine and Health Sciences

L’étude que nous avons menée montre clairement que l’on peut être heureux même si on souhaite avoir un enfant, mais qu’on n’y parvient pas.

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