Vous l’avez certainement remarqué : cette semaine, The Conversation a réalisé sa première enquête exclusive sur le thème de l’engagement des jeunes. Dans un média comme le nôtre, dont la mission est de décrypter les grands enjeux de la planète grâce à l’expertise, nous nous soucions particulièrement de l’environnement dans lequel la jeunesse évolue et de ses attentes face à un contexte difficile.
Publiée lundi dernier, notre étude a réservé quelques surprises, notamment par rapport à un certain optimisme des 18-25 ans quant à leur avenir. Nous en avons également profité pour organiser une table ronde à Sciences Po, riche en discussions, et qui a permis de mieux cerner les nouvelles causes défendues par les plus jeunes, souvent dans une sphère proche plutôt que dans un
espace public peu inspirant.
Afin de mieux cerner ces engagements, Anne Muxel (Sciences Po) s’interroge sur le poids du vote ou encore sur la dynamique entre action privée et action collective. Arnaud Mercier (Université Paris 2 Panthéon-Assas) questionne lui le rapport des jeunes à l’information et décrit de nouveaux usages souvent mal compris des générations suivantes. Enfin, Arnaud Alessandrin (Université de Bordeaux) revient sur l’importance de la sphère
intime.
Autant d’analyses dont nous espérons qu’elles permettent d’éclairer les espoirs et inquiétudes des plus jeunes devant le monde qui vient.
Retrouvez aussi notre sélection des articles qu’il ne fallait pas manquer cette semaine :
● Voici comment vous débarrasser de vos pellicules, selon la science
● À quoi servent les COP ? Une brève histoire de la négociation climatique
● Le redoublement à l’école, un débat aux enjeux politiques ?
Bonne lecture et bon week-end !
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18-25 ans : des jeunes étonnamment optimistes et résilients
Shutterstock
Fabrice Rousselot, The Conversation France
L’enquête exclusive de The Conversation France sur les 18-25 ans montre une jeunesse positive et qui s’engage dans la sphère privée pour relever les défis du futur.
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La lutte contre le gaspillage alimentaire mobilise beaucoup les jeunes. Ici, une opération de distribution de nourriture menée par l'association Linkee en mars 2021, à Paris.
Stéphane de Sakutin/AFP
Anne Muxel, Sciences Po
L'engagement des jeunes représente une nouvelle dynamique entre individuel et collectif. L'attachement au vote reste fort, même si la jeunesse est sceptique face au choix électoral du moment.
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« Gender fluid », « non-binaires », « queer » ou bien encore « genre ». La palette des auto-determinations de genre augmente progressivement, jusqu’à épouser des formes jusque-là inconnues.
Polina Tankilevitch/Pexels
Arnaud Alessandrin, Université de Bordeaux
« Gender fluid », « non binaires », « queer »… La palette des autodéterminations de genre augmente progressivement parmi les jeunes générations. Décryptage.
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Les jeunes ont un rapport à l'information différent de celui de leurs aînés, mais subissent peut-être davantage la fatigue émotionnelle.
Pexels/Hasan Zahra
Arnaud Mercier, Université Paris 2 Panthéon-Assas
Une récente étude confirme que les jeunes n’adoptent pas les mêmes réflexes et usages d’information que leurs aînés, ce qui génère une incompréhension des adultes allant jusqu'aux clichés injustes.
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A ne pas manquer cette semaine
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Christian de Perthuis, Université Paris Dauphine – PSL
À quoi servent les COP ? Certains mettent en doute leur utilité. Du sommet de Rio à la COP28, un retour historique permet de mieux saisir les enjeux de la négociation climatique…
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Claude Lelièvre, Université Paris Cité
De nombreuses enquêtes ont mis en cause l’efficacité du redoublement et sa pratique a considérablement décru ces dernières années. Le ministre de l’Education vient pourtant de relancer le débat.
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Lorraine Mackenzie, University of South Australia; Sean Mangion, University of South Australia
Les pellicules existent depuis des milliers d’années. Voici comment vous débarrasser des vôtres.
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