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La Cour pénale internationale a accusé le dirigeant russe Vladimir Poutine de crimes de guerre pour avoir déporté des enfants de l'Ukraine vers la Russie depuis le début de la guerre entre les deux pays, il y a un an. Quelle est la signification de ces accusations?, demande James Horncastle, de l'Université Simon Fraser. Sont-elles inutiles, puisque Poutine ne risque guère de se retrouver un jour devant un tribunal? Ou ont-elles une valeur symbolique réelle, parce qu'elles signalent au monde que les atrocités commises ont des conséquences? «Les actions symboliques peuvent avoir un effet profond sur les États», écrit l’auteur, qui signale toutefois
certaines incohérences de cette même Cour pénale. Plusieurs remettent en question sa détermination et sa capacité d'agir dans des conflits tout aussi atroces ailleurs dans le monde. Hypocrite ou pas, l'inculpation de Poutine offrira un certain réconfort aux Ukrainiens dans leur lutte contre les Russes. «Elle indique également que malgré la visite de Xi en Russie, l'influence des États-Unis et de leurs alliés dans les relations internationales reste forte - même si elle est appliquée de manière sélective.»
Même si la pandémie de Covid-19 s'essouffle, certains changements perdureront, dont les rencontres sur les plates-formes de vidéoconférence (Teams, Zoom et autres). Justine Lalande, de l’UQAM, et deux de ses collègues, explorent les défis qu’elles posent. «Au-delà des considérations techniques et des difficultés technologiques, il y a un humain, devant la caméra, qui souhaite s’exprimer.» Les auteurs identifient plusieurs défis, dont le décodage du «non verbal», les difficultés de socialisation et le sentiment d’envahissement de son espace privé. «Prenons un temps d’arrêt pour revoir nos pratiques de communication et de consultation en ligne. Et
rappelons-nous surtout qu’il faut adapter la technologie aux humains, et non l’inverse».
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Il y a vingt ans, une coalition internationale menée par les États-Unis lançait l’opération « Iraqi Freedom ». Le régime de Saddam Hussein tombait rapidement, mais l’Irak n’allait pas connaître la paix et la prospérité pour autant. Myriam Benraad, d’Aix-Marseille Université, revient sur l’histoire tumultueuse et douloureuse d’un pays déchiré depuis sa naissance, il y a un siècle, par les conflits aussi bien internes qu’externes.
Bonne lecture !
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Une femme enveloppée d'un drapeau ukrainien crie dans un mégaphone lors d'une manifestation devant la Cour pénale internationale à La Haye, aux Pays-Bas, en mars 2022.
(AP Photo/Phil Nijhuis)
James Horncastle, Simon Fraser University
Même s’il est peu probable que Poutine soit un jour jugé par un tribunal, le mandat d’arrêt de la CPI a une réelle valeur. Les actions symboliques peuvent avoir un effet profond sur les États.
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Il importe de comprendre pourquoi il est plus difficile de consulter, d'être consulté, et plus généralement, de communiquer en ligne sur les plateformes d'échanges.
(Shutterstock)
Justine Lalande, Université du Québec à Montréal (UQAM); Hugo Mimee, Université du Québec à Montréal (UQAM); Stéphanie Yates, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Au-delà des considérations techniques et des difficultés technologiques, l’humain devant la caméra vit une expérience différente, ce qui amène certains défis.
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À lire sur The Conversation France
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Myriam Benraad, Schiller International University
Vingt ans après l’offensive américaine, l’Irak demeure un État instable traversé par de fortes tensions.
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À lire en anglais sur The Conversation Canada
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Miya Warrington, University of Manitoba; Michael Griesser, University of Konstanz
Parents provide the energy needed for their young to grow large brains. Climate change may negatively affect birds’ brain development as it impacts food supplies.
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