Sortir de l’Union européenne, ou y rester en agitant des chiffons rouges pour gagner des voix ? Apparu d’abord au Royaume-Uni, le concept d’euroscepticisme se conjugue selon quatre modèles principaux en fonction des pays où il est à l'œuvre. Alors qu’un scrutin déterminant se profile dans quelques semaines, il existe en Europe, comme l’explique David-Alexandre Estrada (Université de Liège), un euroscepticisme de conquête mais aussi de pouvoir, un autre de rupture, et un euroscepticisme « imaginaire » tel que le pratique Emmanuel Macron. Mais si tous ces mouvements eurosceptiques ont le vent en poupe, ils ne menacent pas fondamentalement les équilibres au Parlement européen.

Sectaires, radicaux, déconnectés… les critiques ne manquent pas pour attaquer les militants écologistes. Pourtant, en sondant plus de 2 600 Français, le sociologue Lucien Tabourey et le chercheur en sciences politiques Simon Audebert (Sciences Po) ont fait mentir les clichés d’un militantisme écolo déconnecté des classes moyennes et peu populaire au sein de la population générale. Une majorité de Français considère qu’il est acceptable de bloquer une entreprise polluante ou d’occuper une zone naturelle menacée. Et ils sont plus nombreux à le penser parmi les ouvriers et employés que chez les cadres supérieurs.

Il y a aujourd’hui cinq ans avait lieu l'incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Dès le lendemain de la catastrophe, la communauté scientifique s’est mobilisée pour aider à la restauration et acquérir de nouvelles connaissances sur l’édifice. Découvrez ces travaux extraordinaires au travers d’un dossier spécial.

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