Cette année encore, la nouvelle édition du « Dry January » à la française, rebaptisé « Défi de Janvier », devra se contenter d’un soutien a minima des pouvoirs publics. Les addictologues ont pourtant multiplié les tribunes médiatiques demandant une plus large mise en avant de cette opération née au Royaume-Uni, qui consiste à s’abstenir de consommer de l’alcool durant le premier mois de l’année. Mais se passer d’alcool pendant quelques semaines, est-ce réellement bénéfique pour notre santé ? Oui, répond sans équivoque Philippe Arvers (UGA) et ce, même en cas d’échec !

Notre spécialiste revient également sur le soi-disant « French paradox », l’hypothèse selon laquelle une consommation modérée d’alcool aurait un effet protecteur contre les maladies cardiovasculaires. Il rappelle en fait que tout cela a été contredit par les données scientifiques.

Pendant le « Défi de Janvier », une option pourrait être en outre de supprimer l’alcool… sans renoncer aux saveurs du vin et de la bière. C’est aujourd’hui possible grâce à la microbiologie qui permet de conserver le goût de ces boissons tout en supprimant leur éthanol, comme nous l’expliquent David Bean et Andrew Greenhill (Federation University Australia).

Une dernière chose : on peut aussi relever ce défi en se contentant de boire de l’eau. Rappelons qu’elle est la seule boisson indispensable à la santé…

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Bonne lecture !

Lionel Cavicchioli

Chef de rubrique Santé + Médecine

Décider de ne pas boire d’alcool pendant un mois peut avoir des conséquences positives, même si on échoue à tenir cette résolutions jusqu’au bout. Shutterstock / Ground Picture

Alcool et Dry January : Relever le « Défi de Janvier » est toujours bénéfique, même en cas d’échec

Philippe Arvers, Université Grenoble Alpes (UGA)

Comme chaque année, l’opération « Dry January » propose de réfléchir à sa consommation d’alcool, et de la mettre entre parenthèses durant le mois de janvier. Les bénéfices à en tirer sont nombreux.

Même modérée, la consommation d'alcool n’a pas d’effet protecteur contre les maladies cardiovasculaires. Shutterstock

Le « French paradox » démonté : non, une consommation modérée d’alcool n’a pas d’effet protecteur

Philippe Arvers, Université Grenoble Alpes (UGA)

La consommation modérée d’alcool expliquerait le « French paradox ». Débattue, parfois âprement, depuis de nombreuses années, l’existence de cet effet protecteur est désormais battue en brèche.

Il existe une large gamme de bières sans alcool. Shutterstock

Comment sont élaborés les bières et vins sans alcool

David Bean, Federation University Australia; Andrew Greenhill, Federation University Australia

Retirer l’alcool de la bière ou du vin est une opération délicate qui peut entraîner des pertes de saveurs. Mais de nouvelles solutions sont mises en place pour améliorer ces produits.

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