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Dans le bras de fer qui oppose présentement le gouvernement du Québec et ses fonctionnaires, il y a un enjeu qui passe un peu inaperçu mais qui est fondamental : la gestion du télétravail.
Comment les négociateurs décideront-ils de modifier ou non le nombre de jours de travail au bureau versus à la maison ?
Ils seront pour ainsi dire dans le néant, expliquent Étienne Charbonneau, de l’ÉNAP, et Carey Doberstein, de l’Université de la Colombie-Britannique. Car le Bureau ne peut pas compter sur des analyses des ministères, ni du Secrétariat du Conseil du trésor du Québec.
Il n'y en a tout simplement pas, écrivent les auteurs, et ce, malgré le fait que la politique-cadre en matière de télétravail stipule que « la ou le sous-ministre doit évaluer, à intervalles réguliers, l’évolution du télétravail au sein de son organisation. » Trois ministères ignoraient même le nombre de leurs employés en télétravail !
« Un seul a été en mesure d’offrir une raison sur le choix du nombre de jours devant être travaillés au bureau. Aucun ministère québécois n’a produit d’analyse sur l’efficacité, l’efficience ou l’équité du télétravail ou du travail hybride. La performance du télétravail est tenue pour acquise par la partie patronale, sans preuve à l’appui. »
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Le sport électronique, vous connaissez ? Non, il ne s’agit pas d’une partie de tennis ou de golf virtuel. Mais bien d'une compétition officielle de jeux vidéo. Cet univers méconnu du grand public - et parfois même méprisé - est en pleine croissance et attire régulièrement des millions d’adeptes. Voici pourquoi il doit être pris plus au sérieux.
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Les orques sont des mammifères marins dotés d’une grande intelligence. Malheureusement, ces animaux sont confrontés à une menace silencieuse, dissimulée sous la surface de l'océan : les polluants organiques persistants (POP), qui présentent des risques importants pour la santé et qui s’accumulent dans leur graisse. Une action internationale urgente est nécessaire afin d'atténuer l'impact de la pollution sur ces prédateurs qui trônent au sommet de la chaîne alimentaire.
À lire sur TC France :
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Faut-il s’adapter au réchauffement climatique ou redoubler d’efforts pour le limiter ? En cette veille de l’ouverture de la COP28 à Dubaï, François Lévêque de Mines Paris se penche sur cette question qui devrait animer les débats. En effet, selon les dernières projections du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), la hausse des températures pourrait atteindre entre +2 et +4 °C d’ici la fin du siècle et les fonds nécessaires pour la limiter restent à ce jour largement insuffisants. Mais s’acclimater au réchauffement, c’est aussi plus de carbone dans l’atmosphère…
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Dans le cadre de la chronique « Sciences + » de TC France cette semaine, on suit un chasseur de nuages, Denis Terwagne de l’Université libre de Bruxelles. Avec ses collègues, il développe des filets à brouillard qui permettent de collecter l’eau des nuages, une source d’eau douce pour les régions arides. À l’instar de certaines plantes et de certains animaux, ils cherchent à rendre cette démarche plus efficace et… plus frugale.
Bonne lecture !
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Mélissa Khadra
Cheffe de section en science, santé et environnement
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Des milliers de personnes du front commun syndical sont rassemblées pour manifester, le 23 novembre 2023, devant l'Assemblée nationale à Québec.
La Presse canadienne/Jacques Boissinot
Étienne Charbonneau, École nationale d'administration publique (ENAP); Carey Doberstein, University of British Columbia
Québec doit négocier avec ses fonctionnaires la gestion du télétravail, mais il ne peut s’appuyer sur aucune donnée. La performance du télétravail est tenue pour acquise, sans preuve à l’appui.
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Aujourd’hui, l’industrie du sport électronique représente plusieurs milliards de dollars à l’échelle mondiale.
(Shutterstock)
Thomas Burelli, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa; Haoran Liu, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa; Marie Dykukha, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
Le sport électronique est une pratique dont l’univers est souvent méconnu, voire méprisé. Il s’agit pourtant d’un phénomène global d’une ampleur incroyable, actuellement en pleine croissance.
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Les toxines issues de la pollution s’accumulent dans le corps des épaulards par l’intermédiaire des petits poissons qu’ils consomment.
(Audun Rikardsen)
Anaïs Remili, McGill University
L’accumulation de polluants synthétiques dans la graisse des orques nuit à la santé de ces mammifères marins. Il est urgent d’agir pour résoudre ce problème.
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À lire sur The Conversation France
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François Lévêque, Mines Paris
Les politiques d’atténuation et d’adaptation visent un même objectif : réduire les pertes humaines et matérielles du changement climatique. Mais elles apparaissent également en opposition.
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Denis Terwagne, Université Libre de Bruxelles (ULB)
Avec des filets à brouillard, on peut capturer l’eau des nuages, comme le font certaines plantes. Une nouvelle méthode utilise maintenant la technique japonaise du « kirigami ».
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À lire en anglais sur The Conversation Canada
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Jyotpal Singh, University of Regina; J. Patrick Neary, University of Regina; Payam Dehghani, University of Saskatchewan
Concussion doesn’t just affect the brain, but the whole body. The interaction of the ‘heart-brain axis’ means that as the brain works to heal its injury, it puts extra stress on the heart.
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