L'OMS a qualifié le variant Omicron de «préoccupant», provoquant une panique mondiale. Or, alors qu’il continue d'atteindre de plus en plus de pays, on le connaît peu. Certains experts ont suggéré que la faible couverture vaccinale contre la Covid-19 et les inégalités d'approvisionnement au niveau mondial pourraient être responsables de son émergence. Mais est-il plus dangereux? Selon les premiers rapports de cas en provenance d'Afrique du Sud, le variant Omicron provoque des symptômes plus légers que d’autres souches. Comme l'explique Hamish McCallum de l'Université Griffith en Australie, cette virulence moins élevée pourrait laisser présager que les personnes infectées auront moins tendance à se présenter pour des tests de dépistage ainsi qu’à s’isoler. Conséquemment, la transmission pourrait se voir exacerbée, et la Covid-19 aurait ainsi le potentiel de devenir une maladie endémique à certaines régions, à l’image du virus de la grippe. «Néanmoins, l’émergence de ce nouveau variant souligne la nécessité d’un effort de vaccination efficace à l’échelle mondiale dans l’optique de vaincre la pandémie actuelle de Covid-19», conclut l’auteur. 

Le climat se réchauffe, le niveau de la mer monte et les événements météorologiques deviennent de plus en plus violents, comme le démontre ce qui se déroule en ce moment en Colombie-Britannique. Ces conséquences des changements climatiques exposent les communautés côtières à des risques accrus d’érosion et de submersion marine. Sebastian Weissenberger, de l’Université TÉLUQ, s’intéresse à l’utilisation de méthodes de recherche participative afin de favoriser l’adaptation ces communautés face à ces impacts négatifs. «Souvent, ces communautés n’ont pas les ressources, tant matérielles qu’humaines ou scientifiques, nécessaires à cette adaptation. Les partenariats avec des universités, des instituts de recherche ou des ONG peuvent alors s’avérer de grande valeur.» La résilience et l’acclimatation des communautés côtières représentent également une question de gouvernance, qui se doit d’être repensée, au profit d’échelles régionales et locales. 

Le métavers, cet univers à la frontière entre le réel et le virtuel vers lequel Facebook semble se diriger, est à nos portes. Grâce à sa réalité virtuelle, nous aurons l’impression d’être dans un lieu précis et nous pourrons interagir avec des avatars, tout en restant confortablement installé dans notre foyer. Cette nouvelle technologie est-elle révolutionnaire ou plutôt inquiétante? C’est la question que s’est posée David Crête, professeur en marketing à l’UQTR. Selon lui, «le métavers ressemble étrangement à une nouvelle forme d’enfermement qui jumelle lieux clos et contrôle potentiel». À l’image d’une prison au sein de laquelle plane une surveillance constante, Facebook pourra nous observer à notre insu, récolter nos données personnelles. Avant de plonger, tête baissée, dans cet univers parallèle, une prise de conscience de ses conséquences potentielles est nécessaire.

Bonne lecture !

Mélissa Khadra

Cheffe de section en science, santé et environnement

Un effort global de vaccination contre la Covid-19 est nécessaire. AP Photo/Denis Farrell

Le variant Omicron semble moins virulent : un signe que le virus deviendrait endémique ?

Hamish McCallum, Griffith University

Si les symptômes de la Covid-19 causés par le variant Omicron sont moins graves, les personnes infectées seront moins susceptibles de passer des tests de dépistage et de s’isoler.

Signes d'érosion sur une falaise aux Îles-de-la-Madeleine. Partout au Canada, les communautés côtières font face à des risques accrus d'érosion et de submersion, conséquences des changements climatiques. Shutterstock

Les communautés côtières face au défi des changements climatiques

Sebastian Weissenberger, Université TÉLUQ

Les communautés côtières du Canada doivent s’adapter à une nouvelle réalité, qui les expose aux aléas des changements climatiques. Cette adaptation peut être facilitée par une approche participative.

Il faut prendre conscience des effets potentiels de l'avènement du métavers. Shutterstock

Le métavers de Facebook : prison ou révolution ?

David Crête, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)

Le métavers pourrait bien devenir une forme d’enfermement menant à une surveillance accrue par ses concepteurs, qui incluent notamment le géant Facebook ; une prise de conscience est nécessaire.

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