The Conversation

Les orques, ou épaulards, sont des baleines fascinantes. Plus grands prédateurs de nos océans, elles se nourrissent de presque toutes les espèces marines, du poisson à la baleine bleue en passant par le phoque. Mais les données scientifiques sur les habitudes alimentaires des orques, principalement pour les populations isolées, difficiles à observer, demeurent incomplètes. Anaïs Remili, étudiante au doctorat à l’Université McGill, et son équipe de recherche, ont trouvé une solution à ce manque de connaissances. «Notre technique mesure la composition lipidique dans la graisse des orques, et utilise un programme informatique pour recréer la proportion la plus probable de chaque espèce de proie dans le régime alimentaire d’un individu», explique la chercheuse. En d’autres termes, de petits échantillons de graisse d’orques permettent non seulement de découvrir leur régime alimentaire, mais également de comprendre leur impact sur la chaîne alimentaire et la structure des écosystèmes marins. 

Vous arrive-t-il de vous retrouver dans une spirale de pensées négatives? C’est ce qu’on appelle des pensées négatives répétitives (PNR). Et elles peuvent avoir des conséquences importantes sur la santé physique et psychologique des nombreuses personnes qui luttent pour les faire disparaître. Anna Andrianova, candidate au doctorat à l’Université Laval, étudie l’impact des PNR chez les proches aidants, qui sont trop souvent aux prises avec un stress chronique. Dans le cadre de son projet de recherche, la chercheuse tâchera d’évaluer le potentiel de la méditation d’attention focalisée, qui «implique de choisir un objet spécifique, comme la respiration, et de porter toute son attention sur celui-ci», comme moyen de réduction des PNR. 

À lire aussi:

  • Même les étoiles sont mortelles. Lorsqu’elles meurent, certaines envoient dans l’espace des dentelles de gaz et de poussière, formant de spectaculaires nébuleuses que le télescope spatial James-Webb explore sous toutes les coutures. Philippe Amram d’Aix-Marseille Université nous montre comment ces nouvelles images permettent aux astrophysiciens de mieux comprendre ces fins de vie cosmiques

Bonne lecture !

Mélissa Khadra

Cheffe de section en science, santé et environnement

Les orques sont les plus grands prédateurs des océans. (Shutterstock)

Analyser la graisse des orques pour découvrir ce qu’elles mangent

Anaïs Remili, McGill University

En analysant de petits échantillons de graisse d’orque, les scientifiques peuvent découvrir leur régime alimentaire. Cela a des répercussions sur notre compréhension de l’évolution des écosystèmes.

Les pensées négatives répétitives peuvent avoir un impact négatif sur la qualité du sommeil, réduire l’efficacité et entraver les capacités de prise de décision. (Shutterstock)

Surmonter ses pensées négatives grâce à la méditation

Anna Andrianova, Université Laval

La présence attentive, à travers la méditation d’attention focalisée, peut aider à surmonter les pensées négatives répétitives, améliorant ainsi la santé mentale et physique.

À lire sur The Conversation France

  • Observez la mort d’une étoile

    Philippe Amram, Aix-Marseille Université (AMU)

    Une dentelle de gaz et de poussière, observée par le télescope spatial James-Webb, révèle qu’un quatuor d’étoiles est l’ancêtre de cette « nébuleuse de l’Anneau austral ».

À lire en anglais sur The Conversation Canada

  • Studying the stomach contents of spiders shows how they help control crop pests

    Aleksandra Jessica Dolezal, University of Guelph; Andrew MacDougall, University of Guelph; Dirk Steinke, University of Guelph; Jeremy deWaard, University of Guelph

    Spiders liquefy their prey in order to consume it, and this makes it challenging to determine what spiders eat. A new approach that uses DNA bar coding is helping researchers figure out spider diets.

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