![]() Les Jeux olympiques du changement climatiqueLes JO de Paris seront-ils les plus chauds de l’histoire ? Alors que la cérémonie d’ouverture approche à grands pas, ces prochains jeux olympiques sont déjà scrutés par les scientifiques qui tentent de mesurer les effets du changement climatique. Les physiciennes de l’atmosphère Cathy Clerbaux et Sarah Safieddine (Sorbonne Université) utilisent pour cela un indicateur venu de l’armée américaine, encore peu connu mais capital : celui de la température humide. Car le cocktail chaleur et humidité peut-être mortel, surtout lorsqu’on produit un effort physique conséquent. Les Jeux de Tokyo, en 2021, rappellent-elles, avaient déjà infligé aux athlètes, avec 31°C et 60% d’humidité, des conditions proches de la torture. Le chercheur en sciences du climat Davide Faranda (CNRS) travaille de son côté sur la science de l’attribution : il cherche ainsi à comprendre ce qui est imputable au changement climatique dans la récurrence d’événements météorologiques extrêmes. Ce domaine de recherche né dans le sillage de la canicule de 2003 pointe un risque d'épisode caniculaire pendant les JO de Paris plus grave que celui de 2003, avec un air très chaud venant du Sahara qui pourrait aggraver la situation en Île-de-France. Bonne lecture ! Gabrielle Maréchaux – Journaliste Environnement + Énergie 📩 On vous a transféré cette newsletter ? Abonnez-vous gratuitement ici ![]() ![]() ![]() ![]() Sarah Sermondadaz, cheffe de rubrique Environnement + Énergie Ingénieure de formation, journaliste scientifique par vocation. Elle a notamment travaillé pour Sciences et Avenir, puis pour le jeune média suisse Heidi.news, dont elle a été rédactrice en chef adjointe. Elle a également donné des cours à l'Académie du journalisme et des médias de l'Université de Neuchâtel et à l'ESJ de Lille. Elle est diplômée de l'INSA de Lyon, de l'ESJ de Lille, et a un MBA en administration des entreprises de l'IAE de Paris. ![]() Gabrielle Maréchaux, journaliste-éditrice rubrique Environnement + Énergie Gabrielle a rejoint The Conversation en juin 2023. Normalienne agrégée de Lettres Modernes, elle s’oriente rapidement vers le journalisme. Avant de rejoindre le pôle Environnement de The Conversation France, Gabrielle a couvert l’actualité d’Asie du Sud Est pour Courrier international, RFI, Radio France et Libération. Installée un temps en Malaisie, elle s’y spécialise dans la couverture des nombreux fléaux liés au dérèglement climatique. |