Depuis une quarantaine d’années, nos habitudes de vie ont mené à une hausse du taux de sédentarité, ainsi qu’à une diminution draconienne de la qualité de notre alimentation et de celle de notre sommeil. En plus d’être à l’origine de cancers et maladies cardiovasculaires, ces changements causent certaines conditions médicales davantage méconnues et sournoises, telles que la stéatose hépatique non alcoolique (SHNA) ou «maladie du foie gras». Émilie Gobeil et Benoît Arsenault, de l’Université Laval, s’affairent, en étudiant la génétique humaine, à trouver de nouveaux traitements pour cette maladie souvent asymptomatique ainsi qu’à en identifier les causes et conséquences. Est-il possible de freiner sa progression au sein de la population? Oui, «en demeurant actif au quotidien, en cuisinant une bonne variété d’aliments, en améliorant notre sommeil et en limitant notre temps d’écran, notre consommation de produits ultra-transformés ainsi que notre exposition au stress», soulignent les auteurs. 

La ville de Montréal accueillera l’un des deux quartiers généraux du Conseil des normes internationales d’information sur la durabilité (ISSB). L’objectif vise à uniformiser l’information divulguée par les entreprises dans leurs états financiers et rapports annuels. Or, bien qu’il soit primordial qu’elles divulguent et chiffrent leur empreinte environnementale dans une optique de lutte contre les changements climatiques, le projet de normalisation ne fait pas l’unanimité. Waqas Salam et Houda Affes, professeurs en comptabilité à l’Université TÉLUQ, proposent une analyse des objectifs de cet effort mondial, des défis qui en découlent, ainsi que des critiques soulevées par diverses parties prenantes. 

Les nouveaux diplômés universitaires en éducation préscolaire et en enseignement primaire sont appelés à enseigner à des enfants âgés entre 4 et 12 ans, soit des tout-petits aux presque ados. Ces différences d’âge ont nécessairement un effet sur les pratiques éducatives des enseignantes. Peuvent-elles aisément passer d’un niveau à l’autre?, se demande Charlaine St-Jean, de l’UQAR. L’éducation préscolaire vise la socialisation et le développement global de l’enfant, écrit-elle. À l’opposé, les pratiques «scolarisantes» du primaire visent la transmission de certains savoirs ou compétences. Mais il y a entre ces deux extrêmes une voie que les deux niveaux pourraient adopter: l’apprentissage par exploration, soit la construction active des savoirs par les élèves. 

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  • Les glaciers de montagne sont d’une importance capitale. En Asie, ils servent de réservoir d’eau potable à une grande partie de la population, alors qu’à l’échelle de la planète, leur fonte contribue à l’élévation du niveau de la mer. Or, mesurer avec précision la quantité d’eau présente dans chaque glacier était jusqu’alors complexe. En utilisant des images satellites et des modélisations mathématiques, Romain Millan, Antoine Rabatel et leur équipe (Université Grenoble Alpes) ont récemment réussi à construire le premier atlas mondial sur l’état de plus de 200 000 glaciers. 

Bonne lecture !

Mélissa Khadra

Cheffe de section en science, santé et environnement

Étudier les aspects génétiques de la maladie du foie gras aidera à en identifier les causes et conséquences ainsi qu'à trouver de nouveaux traitements . Shutterstock

Maladie du foie gras : décoder nos gènes pour mieux la prévenir

Benoit Arsenault, Université Laval; Émilie Gobeil, Université Laval

La stéatose hépatique non alcoolique (SHNA ou maladie du foie gras) est une maladie très répandue qui toucherait environ un adulte sur quatre.

Montréal accueillera l'un des 2 quartiers généraux du Conseil des normes internationales d’information sur la durabilité. Shutterstock

Et si la comptabilité devenait le moteur de la transition écologique ?

Waqas Salam, CPA, MBA, Université TÉLUQ ; Houda AFFES, Université TÉLUQ

Dans un contexte où l’environnement représente une préoccupation du grand public, il est primordial de comprendre les avantages, limites et inconvénients de la normalisation en matière de durabilité.

Les futurs enseignants reçoivent une formation similaire, qu'ils enseignent au primaire ou au pré-scolaire. Or, l'approche n'est pas la même. Shutterstock

Enseigner à la maternelle et au primaire : même parcours, même pratique ?

Charlaine St-Jean, Université du Québec à Rimouski (UQAR); Marilyn Dupuis Brouillette, Université du Québec à Rimouski (UQAR); Naomie Fournier Dubé, Université du Québec à Rimouski (UQAR); Thomas Rajotte, Université du Québec à Rimouski (UQAR)

Les enseignants du primaire et du préscolaire reçoivent sensiblement la même formation. Or, l’approche entre ces deux niveaux est très différente.

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