Il n’y a pas si longtemps, les scientifiques devaient utiliser des bateaux ou des plateformes d’observation pour étudier les baleines et les dauphins. Ça, c’est avant que les drones viennent révolutionner l’observation des mammifères marins. On peut désormais les contempler de haut, au lieu d’apercevoir leur dos remonter à la surface. Cette vue plongeante fournit aux scientifiques des données précieuses quant à leur comportement et à leur physiologie. Jaclyn A. Aubin, candidate au doctorat à l’Université de Windsor et pilote de drone, étudie les bélugas de l’estuaire du fleuve Saint-Laurent. Elle explique que malgré leur utilité, les drones comportent
un aspect plus sombre. «En menant mes recherches avec des drones, j’ai rapidement remarqué que ceux-ci paraissaient déranger les bélugas. D’autres collègues ont observé qu’il arrivait que la plupart des animaux qui se trouvaient sous un drone plongeaient soudainement, avec beaucoup d’éclaboussures», écrit-elle.
Qu’est-ce qui fait qu’un ou une quinquagénaire ou sexagénaire décide de rester en emploi ou au contraire, déserte le marché de l’emploi dès qu’il ou elle le peut? C’est ce qu’a voulu découvrir la professeure et chercheure en management Sylvie St-Onge, de HEC Montréal, en rencontrant des professionnels plus âgés du secteur de la finance et des assurances. «Nos résultats confirment l'importance de satisfaire leurs besoins de compétences, d'autonomie et de relations», écrit-elle. Accommodements dans le travail, les horaires ou la fiscalité, nouveaux défis, promotions ou encore, besoin de se sentir utile et de faire une différence, l’auteure a identifié
plusieurs éléments qui contribuent au maintien en emploi de ces professionnels, dont le départ prématuré accentue la pénurie de main-d’œuvre. «Il importe de considérer leurs besoins afin de les retenir sur le marché de l'emploi plus longtemps pour le bénéfice de tous.»
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Du côté de la France, la 10ᵉ journée de mobilisation contre la réforme des retraites a eu lieu hier dans un climat particulièrement tendu, après les débordements qui ont émaillé les dernières manifestations dans l’Hexagone. Comment passe-t-on d’un mouvement organisé à des actions spontanées, quelquefois violentes? Alessio Motta de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne répond à cette question et s’interroge sur l’origine des révoltes dans les sociétés modernes.
Bonne lecture !
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Les drones ont changé la façon dont les scientifiques étudient les baleines et les dauphins. Pour le meilleur et pour le pire.
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Jaclyn A. Aubin, University of Windsor
Les drones sont une nouvelle technologie qui permet aux chercheurs d’observer et d’enregistrer le comportement des baleines à distance. Mais si les drones volent trop bas, ils modifient le comportement des baleines.
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Bien des professionnels plus âgés souhaitent demeurer en emploi plus longtemps. Mais à certaines conditions.
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Sylvie St-Onge, HEC Montréal
Avec la pénurie de main-d’œuvre, la rétention au travail des employés plus âgés est essentielle. Pour ce faire, il importe de satisfaire leurs besoins de compétences, d’autonomie et de relations.
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À lire sur The Conversation France
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Alessio Motta, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
La bonne question n’est pas pourquoi y a-t-il des révoltes, mais pourquoi n’y en a-t-il pas plus souvent ?
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À lire en anglais sur The Conversation Canada
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Sameer Elsayed, Western University
Avian influenza — commonly known as ‘bird flu’ — is infecting domestic and wild birds in Canada and around the world.
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