On sait qu’une fois les symptômes de démence présents chez une personne, les dommages au cerveau sont déjà là et la médication pour les stopper ou les inverser est peu efficace. Voilà pourquoi de nombreux scientifiques se concentrent sur l’étude des facteurs de risque et de protection de la démence. Certains ne sont pas modifiables, comme l’âge ou la génétique, mais on peut intervenir sur plusieurs, notamment nos habitudes de vie. Andrée-Ann Baril, du département de médecine de l’Université de Montréal, et son collègue de l’Université Monash, Matthew Pase, concentrent leur recherche sur le sommeil. «Il semble jouer un rôle essentiel dans plusieurs fonctions cérébrales, comme la mémoire. Un sommeil de bonne qualité pourrait donc jouer un rôle primordial dans la prévention de la démence.» 

À lire aussi:

• On constate au pays une hausse rapide des cas de maladies graves à streptocoque du groupe A. John McCormick, de l’Université Western, explique que ce streptocoque affecte exclusivement les humains, et se propage par des gouttelettes en suspension dans l’air ainsi que par contact de personne à personne. La plupart des cas restent bénins. Mais certains peuvent engendrer des infections invasives mettant la vie des patients en danger. Voici les symptômes à surveiller.
• David Dyzenhaus, professeur de droit et de philosophie à l'Université de Toronto, a récemment reçu la médaille d'or des prix Impact du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). Dans cet article, il plonge dans l'histoire de l'Allemagne de l’entre-deux-guerres afin de nous éclairer sur la situation des États-Unis aujourd'hui. Dans les années 30, la montée en puissance du nazisme a été facilitée, explique-t-il, par les tribunaux et les avocats. «Les États-Unis sont déjà bien engagés dans ce qui ressemble au crépuscule de la République de Weimar.»
• Nous sommes tous friands des palmarès de villes. Mais certains critères utilisés dans ces classements sont parfois discutables et mal interprétés, tandis que d'autres, comme le développement durable, sont nettement sous-évalués, estiment Georges A. Tanguay et Juste Rajaonson, de l’UQAM. 
• Chris Miller, sociologue spécialiste des rituels de deuil à l’Université d’Ottawa, a constaté qu'on voit de plus en plus souvent la mention d’animaux dans la rubrique nécrologique de leur compagnon humain. «Pour commémorer le souvenir d’un être cher, les familles veulent faire connaître au monde entier ce qui rendait cette personne spéciale. Cela peut être raconté en parlant des activités, des gens qui lui ont apporté de la joie, et de l’ami à fourrure qui se blottissait contre eux après une dure journée.» 

À lire sur The Conversation France et The Conversation Afrique

• Les agriculteurs européens sont en colère et le manifestent bruyamment, notamment en France ou en Allemagne. Mais peut-on seulement parler des agriculteurs comme d’un groupe social unifié? Le sociologue Gilles Laferté, de INRAE, rappelle que les divergences sont nombreuses au sein de ce métier, entre cultures, revenus, syndicats, mais aussi générations et ambitions. 
• La Force conjointe du G5 Sahel, créée en 2017 pour répondre à l'expansion des groupes extrémistes armés et violents dans la région, a été dissoute en décembre, après le retrait successif du Mali, du Burkina Faso, du Niger, du Tchad et de la Mauritanie. Quels enseignements peut-on tirer de cette expérience -somme toute peu effective-  de coopération contre le terrorisme? s’interroge Moda Dieng, de l’Université Saint-Paul. 

Bonne lecture !

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