Chers lecteurs, et chères lectrices,

Quoi de mieux qu’un sujet animalier pour entamer ce blitz des fêtes, et quel animal représente mieux cette période -hormis le renne- que l’ours polaire?

Lors d’un séjour de recherche à l’île Bylot, au nord de Baffin, une équipe de chercheurs de l’Université Laval a fait une découverte fascinante le concernant. Ils ont aperçu un ours polaire plonger dans un étang d’eau douce, puis ressortir pour tenter d’attraper une oie des neiges. Un comportement inédit, qui n’a jamais été rapporté auparavant dans la littérature scientifique.

C’est que normalement, durant l’hiver glacial du Nunavut, les ours polaires chassent les phoques, des proies riches en gras qui leur permettent d'emmagasiner assez d’énergie pour se rendre à l’été. Mais les changements climatiques changent la donne - la nourriture se fait de plus en plus rare sur la banquise. Les ours polaires doivent donc s’adapter à cette nouvelle réalité et mettre en place des stratégies pour leur survie.

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• À Gaza ces dernières semaines, comme au Yémen ou au Congo, les travailleurs humanitaires sont témoins de violences, d’exactions, voire d’atrocités qui leur font remettre en question leur foi en l’humanité, écrit Michelle Dewar, de l’UQAM, qui a rencontré 243 de ces travailleurs, déployés en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie. La grande majorité a vécu au moins un événement traumatisant. Ils se sentent souvent impuissants, et doivent faire des choix déchirants: qui recevra les premiers ravitaillements? Quels blessés soigner en premier? «Les travailleurs humanitaires font face à un risque important de blessure morale», écrit l’auteure. Leurs organisations doivent en tenir compte et mettre en place des mesures pour réduire leurs risques.
• Chercheur en études religieuses et fervent admirateur de Leonard Cohen, Matthew Robert Anderson, de l'Université Concordia, nous amène dans l’univers poétique du défunt auteur-compositeur-interprète montréalais, qui porte un regard pénétrant sur la lumière. «Ses mots doux-amers accompagnent bien les jours les plus courts et les plus sombres de l’année dans l’hémisphère nord, jours pendant lesquels ont lieu des fêtes religieuses où la lumière est à l’honneur.»
• On estime que près du trois quarts de la population sera aux prises avec une douleur à l’épaule au cours de sa vie. Le hic, c’est que cette douleur ne disparaît jamais vraiment complètement. Elle peut refaire surface, ou même persister pendant plusieurs années. Quel est le meilleur moyen de la prendre en charge? Une équipe de chercheurs en sciences de la réadaptation à l’Université Laval s’est penchée sur la question, en évaluant l’efficacité de différents types d’interventions. 
• Si l’humain disparaissait soudainement, qu’arriverait-il à nos fidèles compagnons, les chiens? Ceux qui dépendent fortement de nous pour leurs besoins fondamentaux (nourriture, abri, soins de santé) pourraient avoir du mal à survivre. À long terme, les chiens pourraient revenir à un mode de vie sauvage, semblable à celui des dingos. Enfin, la sélection naturelle désavantagerait les chiens très grands ou très petits. 

À lire sur TC France

• Alors que les Québécois s’apprêtent à célébrer un Noël sans neige, on s’interroge en Europe sur l’avenir du ski sur le continent, avec une température à + 2 °C. Près de la moitié des stations feraient alors face à un manque crucial de neige, et l’artificielle, aujourd’hui plébiscitée, risque d’être de moins en moins efficace lorsque le mercure grimpe.
• La pâtisserie française, forte de trois siècles de tradition et de pratiques, est devenue une référence mondiale. Elle a atteint un niveau esthétique et gustatif de plus en plus raffiné, à tel point que l’on parle de «haute pâtisserie» comme on parle de haute couture. Découvrez les codes, les origines, et comment s’explique le succès de ces pâtisseries d’exception. 

En rappel pour le temps des fêtes

• Noël est un moment de l’année où les relations familiales peuvent être mises à mal, voire être inexistantes à la suite d’une rupture. Mais pourquoi s’éloigne-t-on de sa famille? Un spécialiste des relations humaines décrit le phénomène. 
• Attention à vos restes de réveillon! Ils peuvent être toxiques pour les chats et les chiens. Voici quoi faire si votre animal en mange. 
• Et si au matin du 25 décembre ou du 1er janvier vous souffrez d’une gueule de bois ou d’un blues du lendemain de veille, découvrez ici ce qui se passe dans votre cerveau -et comment améliorer votre état! 

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