Autant les fonctionnaires francophones qu’anglophones éprouvent un malaise à s'exprimer en français dans les milieux de travail où l'anglais est prédominant, mais où le bilinguisme est requis.
Selon le Commissariat aux langues officielles, plus de 44 % des fonctionnaires fédéraux francophones sont mal à l’aise d'utiliser le français au travail et plus de 39 % des anglophones sondés disent aussi ressentir un malaise à s’exprimer en français. Bien sûr, les raisons diffèrent. Les francophones ont peur de «déranger» et de passer pour des rebelles, alors que les anglophones ont peur du jugement sur la qualité de leur français. Au centre de ces réticences : l'insécurité linguistique. «Cette insécurité agit sur le choix de parler telle langue plutôt que telle autre, sur la décision de prendre la parole ou de se taire.» écrit Christian J.Y. Bergeron, de l'Université d'Ottawa. Comment l'éviter? «La formation en français et les occasions de pratiquer cette langue doivent être mieux harmonisées dans un contexte de travail où l'anglais est prédominant. Mais les francophones ont aussi leur
part à jouer en étant plus inclusifs avec les apprenants de la langue française.»
Votre intestin abrite des milliards de bactéries qui aident à réguler le système immunitaire. De nouvelles recherches menées par l’équipe d’Ana Maldonado-Contreras, de l’Université du Massachusetts, montrent que certaines de ces bactéries pourraient prédire les formes graves de Covid-19. Les chercheurs émettent l’hypothèse que «les patients gravement malades atteints du SARS-CoV-2 et souffrant d’obésité, de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires présentent une altération du microbiome intestinal, qui aggrave le syndrome de détresse respiratoire aiguë.» L'équipe tente aussi d’identifier quelles sont les bactéries intestinales
essentielles pour créer une réponse immunitaire équilibrée, qui ne sera ni trop forte - ce qui peut entraîner la mort - ni trop faible, pour combattre l'infection. «Mon objectif est de trouver comment améliorer le microbiome intestinal grâce à l’alimentation afin de susciter une bonne réponse immunitaire, non seulement contre le SARS-CoV-2, mais aussi contre tous les agents pathogènes.»
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Un tout nouveau balado (en anglais) sera diffusé à partir du 3 février sur The Conversation Canada. Don't call me resilient traitera des enjeux du racisme à travers le regard d'activistes et de chercheurs.
Bonne lecture !
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Selon un récent sondage du Commissariat aux langues officielles auprès de fonctionnaires fédéraux, plus de 44 % des francophones sont mal à l’aise d’utiliser le français au travail.
LA PRESSE CNADIENNE/Adrian Wyld
Christian J. Y. Bergeron, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
Autant les fonctionnaires francophones qu’anglophones sont mal à l’aise d’utiliser le français dans les milieux de travail où le bilinguisme est requis. Comment s’en sortir ?
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Les microbes présents dans l'intestin sont la clé d'une bonne santé.
Dr_Microbe/iStock/Getty Images Plus
Ana Maldonado-Contreras, University of Massachusetts Medical School
Une trop forte réaction immunitaire à un virus peut être mortelle et une trop petite le laissera nous infecter. Comment trouver le bon équilibre ? Le secret est peut-être dans notre microbiome.
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Marie Puren, Centre national de la recherche scientifique (CNRS); Simon Gabay, Université de Genève
La stylométrie s’avère efficace pour connaître l’identité de l’auteur d’un texte, mais cette technique pose question, notamment sur la possibilité de rester anonyme.
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Vinita Srivastava, La Conversation
Don’t Call Me Resilient is a provocative podcast about race that goes in search of solutions for those things no one should have to be resilient for.
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