C’était une décision très attendue: le 25 mars, la Cour suprême a établi que le régime de tarification fédéral du carbone est constitutionnel, lui donnant le feu vert pour s’assurer que chaque province fixe un prix minimum sur le carbone. «La Cour vient de rappeler que les changements climatiques constituent une menace pour l’avenir de l’humanité et ne peuvent plus être ignorés», écrivent Nathalie Chalifour et David Robitaille, de l’Université d’Ottawa, tous deux avocats spécialisés en droit de l’environnement et en droit constitutionnel.

La Loi est entrée en vigueur en 2018 et elle était depuis contestée devant les tribunaux par l’Alberta, l’Ontario et la Saskatchewan. Les trois provinces plaidaient que le contrôle des ressources naturelles, y compris la réglementation des émissions de gaz à effet de serre, relève exclusivement des compétences provinciales. La Cour en a décidé autrement. Elle a jugé que les changements climatiques ne connaissent pas de frontières ce qui, notamment, justifie le pouvoir du Parlement d’adopter des lois. Cela dit, le jugement ne constitue pas un chèque en blanc pour le fédéral, préviennent les auteurs. Il ne reconnaît au Parlement que le pouvoir d’imposer des mesures nationales minimales de tarification des GES. «Cette décision envoie donc clairement le message que les changements climatiques sont un problème d’action collective à facettes multiples qui nécessite la coopération des acteurs de tous les niveaux», écrivent-ils, souhaitant que le temps et les ressources soient maintenant consacrés à la transition vers une économie propre. «Il n’y a plus de temps à perdre avec celles et ceux qui préfèrent se livrer à des jeux politiques en continuant de nier l’existence des changements climatiques.»

On vient de découvrir la planète KOI-5Ab dans un système à trois étoiles et pour ceux qui s’y connaissent en la matière, c’est une grosse nouvelle! Et c’est un parfait exemple du type de découvertes étonnantes que permet la coopération et l’approche collaborative entre de grandes équipes d’astronomes qui utilisent différentes sortes de télescopes et de techniques d’observation, explique Samantha Lawler, de l'université de Regina. L’astronomie est une des sciences où l’on bénéficie le plus du partage des données et d’articles révisés par des pairs en accès libre, écrit Lawler. «Tant que les satellites ne gâcheront pas l’astronomie au sol, le travail de grandes équipes et la collaboration entre utilisateurs de télescopes continueront à produire des découvertes astronomiques suffisamment remarquables pour dépasser la science-fiction.» 

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Bonne lecture !

Martine Turenne

Éditrice, La Conversation Canada

La Cour suprême du Canada a rejeté la demande d'annulation de la tarification nationale du carbone. La Presse Canadienne/Adrian Wyld

Voici ce que l’arrêt de la Cour suprême sur la tarification du carbone signifie pour la lutte contre les changements climatiques

Nathalie Chalifour, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa; David Robitaille, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa

La Cour suprême du Canada a reconnu la gravité du changement climatique et a justifié le pouvoir du Parlement d’adopter des lois en vue d’assurer « la paix, l’ordre et le bon gouvernement ».

Une planète a été découverte dans un système à trois étoiles. Shutterstock

Ce n’est pas de la science-fiction : une planète a bel et bien été découverte dans un système à trois étoiles

Samantha Lawler, University of Regina

Des données accessibles au public et une bonne collaboration entre scientifiques ont conduit à la découverte d’une planète dans un système à trois étoiles.

À lire sur The Conversation France

À lire en anglais sur The Conversation Canada

  • Death-friendly communities ease fear of aging and dying

    Julia Brassolotto, University of Lethbridge; Albert Banerjee, St. Thomas University (Canada); Sally Chivers, Trent University

    Death-friendly communities that welcome mortality might help us live better lives and provide better care for people at the end of their lives.