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Comment distinguer ce qui relève de la liberté d’expression et ce qui ne peut s’en prévaloir ? Le métier de juge possède de nombreuses facettes et l’une d’entre elles consiste à juger des mots – licites et illicites. Il est particulièrement intéressant d’observer le travail des magistrats lorsque leurs jugements s’appliquent à distinguer le droit de critiquer une religion (autorisé depuis 1881) de ce qui relève du délit d’insulte ou de stigmatisation des personnes croyantes. Le métier de juge devient particulièrement subtil lorsqu’il s’agit d’interpréter ce qui relève de l’implicite derrière la critique d’un dogme. Ainsi, lorsque l’écrivain Michel Houellebecq déclarait, il y a quelques années, « la religion la plus con, c’est quand même l’islam », ne visait-il pas implicitement les musulmans de France ? Si cette prise de parole a marqué les esprits, les déclarations de personnalités publiques ou celles d’internautes anonymes sur les réseaux sociaux donnent matière à de nombreux jugements. C’est une facette pas comme les autres de la justice et des tribunaux que nous vous proposons de découvrir.

Bonne lecture !

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David Bornstein

Chef de rubrique, Politique + Société

Comment les juges tracent la ligne entre critique d’une religion et stigmatisation des fidèles

Anna Arzoumanov, Sorbonne Université

Quelles sont les critiques de la religion qui relèvent de la liberté d’expression et celles qui relèvent de la stigmatisation des croyants ? Comment tranchent les juges alors que la frontière juridique est ténue ?

Évasion fiscale des ultrariches : le rôle des filiales offshore

Carmela D'Avino, IÉSEG School of Management

En France, on estime que 30 à 40 % des biens détenus par les 0,01 % les plus riches se trouvent à l’étranger, causant une perte fiscale de 80 milliards à 100 milliards d’euros.

Les richesses extraordinaires de la Gaza antique exposées à l’Institut du monde arabe

Christian-Georges Schwentzel, Université de Lorraine

L’exposition « Trésors sauvés de Gaza : 5 000 ans d’histoire », présentée à l’Institut du monde arabe, à Paris, raconte le passé antique et médiéval de cette ville qui fut tour à tour florissante et ravagée par de terribles guerres.

Le changement climatique est-il en décalage horaire ?

Sarah Safieddine, Sorbonne Université; Cathy Clerbaux, Sorbonne Université

Le réchauffement ne s’exprime pas qu’en moyennes globales : selon l’heure locale, les tendances diffèrent, parfois radicalement. Un enjeu clé pour l’adaptation.

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