Partout dans sa Comédie humaine, qu’il conçut comme une « histoire naturelle de la société », Balzac vilipende les célibataires, qui semblent l’obséder ; les femmes en particulier. L’auteur n’a pas de mots assez durs pour les décrire : laides, inutiles, tristes, méchantes, quasi monstrueuses… Si le stéréotype de la « vieille fille » perdure et reste connoté très négativement – les journalistes Marie Kock et Ovidie se sont récemment penchées sur le sujet en féministes – on le doit en bonne partie à l’ogre de la littérature française. C’est ce que nous montre aujourd’hui Loup Belliard (Université Grenoble Alpes) dans la chronique « Culture pop ».

Passons des romans à la littérature scientifique avec François Massol (Université de Lille) qui soulève le problème des revues dites « prédatrices ». Un système de publication où les chercheurs doivent payer pour publier. Comment lutter contre ce modèle où les vérifications par les pairs sont souvent très légères, voire inexistantes ?

C’est une figure de plus en plus médiatique. Celle du jeune militant engagé contre le dérèglement climatique, dont on admire l’aplomb sur les plateaux télé, ou dont on regrette l’arrogance, c’est selon. Mais à quel point ces incarnations de la jeunesse sont-elles représentatives de leur tranche d’âge ? Le sociologue Jocelyn Lachance (Université de Pau) est parti à la recherche de ceux qu’on appelle souvent la « génération climat », et nous raconte une jeunesse à l’engagement bien moins évident qu’on peut le penser.

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