Le DPE peut-il aider les logements à respecter l’accord de Paris ?

Comment réduire l’empreinte carbone du secteur du bâtiment et, en particulier, celle des logements qui doivent aujourd’hui relever l’immense défi de la rénovation énergétique ? Peut-on aligner cette diminution sur les objectifs de l’accord de Paris pour limiter le réchauffement à moins de 1,5 °C et si oui, à quelles conditions ?

C’est la question à laquelle ont voulu répondre plusieurs chercheurs des Mines Paris-PSL. Ces derniers se sont penchés sur l’utilité du diagnostic de performance énergétique (DPE) et surtout sur le rythme actuel en matière de rénovation thermique des logements. Leur verdict ? Le défi n’est pas encore impossible à relever, mais, pour l’heure, le compte n’y est pas.

Il n’y a pas que le logement. Les bâtiments non résidentiels tels que les écoles, les bureaux et les commerces (secteur tertiaire du bâtiment) représentent de 15 % à 20 % de la consommation d’énergie totale de la France.

Or, jusqu’en 2019, il n’existait pour ces derniers aucune obligation de déclaration et de baisse des consommations énergétiques. Il est pourtant difficile de prioriser les rénovations énergétiques si on ne sait pas d’où on part. L’Agence de la transition écologique (Ademe) a justement dressé un premier état des lieux depuis le décret de 2019. Où en est-on aujourd’hui ?

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