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Sur les trois millions de Juifs qui vivaient en Pologne lors du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, très peu ont survécu. Nombreux ont été déportés, puis exterminés dans les camps de la mort, notamment Treblinka. Mais les autres? Ceux qui ont réussi à s’enfuir, à se cacher?
La majorité n’a pas survécu non plus : plus des deux tiers ont été soit assassinés, soit livrés aux nazis par leurs voisins polonais, explique Jan Grabowski, historien à l’Université d’Ottawa, qui s’est penché sur des milliers de documents d’archives relatant le destin des Juifs durant cette terrible période. Mais voilà: en Pologne, il est devenu interdit de montrer ce côté sombre. «En janvier 2018, le parlement polonais a adopté une loi permettant d’imposer des peines de prison qui peuvent aller jusqu’à trois ans à toute personne ayant déclaré que les Polonais ont eu une quelconque responsabilité ou complicité dans les crimes nazis pendant
l’Holocauste», écrit l’auteur, qui a lui-même fait l'objet de poursuites civiles et d'accusations au criminel après la publication de son ouvrage, «Une nuit sans fin». Une dérive inquiétante, écrit Grabowski. «Les attaques contre les historiens et l’histoire elle-même s’accompagnent généralement d’attaques contre d’autres éléments essentiels d’une société ouverte et démocratique.»
Bière et crème glacée artisanales, savons fabriqués à la main, café de spécialité… Ces produits uniques caractérisés par une qualité supérieure et une affirmation esthétique sont partout: c’est ce qu’on appelle la révolution artisanale. Pierre-Yann Dolbec, chercheur en marketing à l’Université Concordia, apporte un éclairage sur cette tendance. Alors que certains l’associent à une forme de snobisme et d’élitisme, d'autres ne jurent que par ces produits authentiques. «Le succès de l’artisanat réside peut-être dans sa capacité à exploiter nos idéaux nostalgiques du travail et notre désir toujours plus vif de connaître les origines des produits, leur
histoire et les personnes qui les fabriquent», explique-t-il.
Appréciez-vous de temps en temps un moment de relaxation dans un spa? Eh bien, voyez ce qu'une microbiologiste y a trouvé. «Quand on entre dans un jacuzzi, tout ce qu’on a sur notre peau se dépose dans l’eau chaude qui tourbillonne autour de nous», écrit Primrose Freestone, de l’Université de Leicester. Et ça n'est pas ragoûtant. «Ainsi, lorsqu’on se détend dans l’eau chaude, il est fort probable qu’on respire ou avale les bactéries, les virus et les champignons du corps de son compagnon de jacuzzi.» Si les bains à remous privés sont relativement sûrs, les jacuzzis publics (dans des hôtels ou spas) sont plus à risque d'être contaminés par des
bactéries infectieuses.
À lire aussi:
À écouter:
Bonne écoute, et bonne lecture !
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Martine Turenne
Éditrice, La Conversation Canada
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Le monument aux héros du ghetto, dans la capitale polonaise, commémore le soulèvement du ghetto de Varsovie en 1943. Depuis quelques années, l’histoire de l’Holocauste est de plus en plus controversée en Pologne.
(AP Photo/Czarek Sokolowski)
Jan Grabowski, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
L’Holocauste est devenu une question controversée en Pologne ces dernières années. Ceux qui contestent le récit historique du gouvernement ont été condamnés et poursuivis en justice.
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L'industrie du café de spécialité privilégie le travail manuel et l'authenticité à la recherche du profit.
(Austin Park/Unsplash)
Pierre-Yann Dolbec, Concordia University
La demande des consommateurs pour des produits et des expériences authentiques fabriqués à la main a permis d’élever le cachet culturel de professions telles que les baristas et créateurs de cocktails.
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Quand on entre dans un jacuzzi, tout ce qu'on a sur notre peau se dépose dans l’eau chaude qui tourbillonne autour de nous.
Shutterstock
Primrose Freestone, University of Leicester
Lorsqu’on se détend dans l’eau chaude d’un spa, il est fort probable qu’on respire ou avale les bactéries, les virus et les champignons des personnes qui partagent le bain avec vous.
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L'oeuvre “Toxic”, de Jean-Michel Basquiat, à droite sur la photo, s'inspire du cartoon américain et dénonce la violence de la société américaine. À l’heure du mouvement Black Lives Matter, l’œuvre de Basquiat est plus pertinente que jamais.
(MBAM)
John Harbour, Université Laval
À l’heure du mouvement Black Lives Matter, l’œuvre de Basquiat est plus pertinente que jamais. Elle met en lumière les inégalités raciales et la violence contre les personnes racisées.
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À lire sur The Conversation France
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Florent Parmentier, Sciences Po ; Cyrille Bret, Sciences Po
Au-delà des trois scénarios les plus probables – victoire russe, victoire russe, enlisement –, la guerre en Ukraine pourrait réserver des surprises stratégiques qu’il convient d’évaluer.
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À écouter
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Nehal El-Hadi, The Conversation; Daniel Merino, The Conversation
Public health measures in response to the COVID-19 pandemic meant that many people experienced social isolation. But the pandemic didn’t invent loneliness, and its impacts on our health are growing.
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À lire en anglais sur The Conversation Canada
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Oleksa Drachewych, Western University
Calls for peace that suggest Ukraine should give up territory simply to end the war will condemn some Ukrainians to unspeakable horrors and provide a precarious foundation for lasting peace.
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