S’étirer ou non? Avant ou après l’exercice? Les étirements suscitent des débats. L'une des dernières découvertes en la matière concerne leur utilité pour diminuer la douleur. Hugo Massé-Alarie, de l'Université Laval, montre que les étirements, souvent prescrits par les physiothérapeutes pour diminuer la douleur, permettent en fait d'augmenter la tolérance à celle-ci. Le chercheur, qui a publié un article sur le sujet dans le Scandinavian Journal of Pain, a recruté 22 adultes souffrant de maux de dos. Il a découvert que leur seuil de sensibilité à la douleur augmentait dans cette zone, mais aussi dans celles à distance des muscles étirés, «ce qui suggère une activation des régions du système nerveux central impliquées dans le contrôle de la douleur». Ce phénomène est appelé hypoalgésie. Il est toutefois moins présent chez les personnes qui souffrent de maux de dos chroniques, mentionne le chercheur, et pour qui une prise en charge par un médecin peut s'avérer nécessaire.

Bonne nouvelle sur le front du paludisme, qui a causé quelque 400 000 morts en 2020, dont les deux tiers sont des enfants africains: pour la première fois, un vaccin a démontré une grande efficacité lors d’essais en prévenant la maladie dans 77 % des cas. «Il s’agit d’un résultat exceptionnel pour un vaccin antipaludique. Jusqu’ici, ce niveau n’avait jamais été atteint», écrit Adrian Hill, l’un des chercheurs de l’Université d’Oxford qui a travaillé sur cette découverte. Un cas difficile. Le parasite de la malaria est complexe, avec plus de 5 000 gènes. En comparaison, le SRAS-CoV-2, responsable de la Covid-19, n'en compte que 12. «La rapidité et la réussite de la mise au point des vaccins contre la Covid-19 montrent ce qui est possible», écrit le chercheur. On peut produire et distribuer un nouveau vaccin très rapidement et, dans le cas de la malaria, assurer «un avenir plus sûr pour les enfants des pays parmi les plus pauvres de la planète».

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• Les mentions « Sans bisphénol A » se retrouvent sur les étiquettes de nombreux produits. Ce composé, qui entre dans la composition de certains plastiques et résines, perturbateur endocrinien avéré, a en effet été interdit dans de nombreux produits. Mais le bisphénol A a souvent été remplacé par d’autres composés dont les propriétés biologiques sont similaires! Comment éviter de telles «substitutions regrettables», qui déplacent le problème plutôt qu’elles ne le règlent? 

Bonne lecture !