Les variations de température, luminosité et humidité permettent aux plantes de croître, mais également de former leurs fleurs, feuilles et racines. Par exemple, la floraison se déclenche au printemps à la suite d’une modification de la période d’exposition à la lumière. Or, les changements climatiques dérèglent ces mécanismes de croissance. Souleïmen Jmii, candidat au doctorat en biochimie à l’UQAM, s’affaire à évaluer comment les plantes s’adaptent à ces stress environnementaux (inondations, sécheresse), d’un point de vue génétique. En effet, il faut savoir que «dès la germination de la graine, jusqu'à la reproduction par ses fleurs, en passant par la formation des tiges, des racines et des feuilles, toutes les étapes de développement et de croissance des plantes sont dues à un phénomène de lecture des gènes», écrit-il. 

L’internationalisation de la recherche est un critère très important dans l’évaluation du rendement des professeurs universitaires. Ainsi, avant la pandémie de Covid-19, ces derniers parcouraient d’innombrables kilomètres pour disséminer les résultats de leurs travaux, émettant par le fait même une grande quantité de gaz à effet de serre (GES). Julien Arsenault, candidat au doctorat en géographie à l’Université de Montréal, et ses collègues, s’intéressent à la quantification de ces GES et à l’évaluation des impacts de l’hypermobilité des chercheurs. Dans l’optique où nous sortons lentement de cette pandémie, des modes de déplacement plus écologiques sont à prévoir. «En Amérique du Nord, le train serait jusqu’à 5 fois moins polluant par kilomètre parcouru que l'avion, mais bien souvent plus dispendieux», précisent-ils. 

Elles en font plus à la maison, mais à l’université aussi! Les femmes universitaires se voient confier de nombreuses tâches de «soin» que leurs collègues n’ont pas à assumer (auprès de leurs étudiants, collègues et dans le bon fonctionnement de l’institution). «Les inégalités de genre en milieu de travail se traduisent par des écarts salariaux, mais aussi par des attentes sociales différentes. Le milieu universitaire canadien n’y échappe pas», écrit Stéphanie Gaudet, de l’Université d’Ottawa. Toute cette besogne institutionnelle et ces tâches qui nourrissent la vie académique et la formation des étudiants sont peu valorisées dans un contexte de haute performance, note-t-elle. «Cela a un impact sur leur progression professionnelle, leur sécurité d’emploi et leur augmentation salariale.» 

Bonne lecture !

Contactez-nous Ici pour faire annoncer votre événement.