La Fashion Week printemps-été 2026 l’a confirmé: pour la génération Z, les icônes du cinéma hollywoodien ne détiennent plus le monopole de l’attention. Sur les réseaux sociaux, l’influence bascule nettement vers l’Asie, portée par la K-pop et les stars des séries thaïlandaises «Girls’Love» et «Boys’s Love». À Londres, les célébrités asiatiques ont généré 80% de la présence sociale totale, quand une seule apparition de Seungmin (Stray Kids), lors du show Burberry, a éclipsé toutes les personnalités occidentales réunies, y compris l’icône de la mode Naomi Campbell.
Derrière cette ascension spectaculaire, se trouve l’hyperpuissance des fandoms, ces communautés organisées comme des armées digitales capables de propulser un hashtag dans le top mondial en quelques heures. Le défi pour les maisons de luxe est donc clair: combiner héritage occidental et puissance digitale asiatique, sous peine de perdre leur place dans la nouvelle carte mondiale de l’influence.